samedi 30 juin 2012

Retour de voyage

Juste un petit coucou pour vous dire que je reviens de vacances avec des souvenirs livresques dans ma valise.



Au programme : Une expo BD, des lecteurs voyageurs, des découvertes livresques et des chroniques en pagaille...

PS : Me voici, en pleine lecture...

Forteresse Digitale, Dan Brown (LC)

Petits détails : 


Vol  n° 503p
Destination : Séville et La Crypto (NSA)
Descriptif Lorsque le super-ordinateur de décryptage de la NSA ne parvient pas à déchiffrer un code, l'agence appelle à la rescousse sa cryptanalyste en chef, Susan Fletcher, une belle et brillante mathématicienne. Ce que va découvrir Susan ébranle tous les échelons du pouvoir : la NSA est prise en otage - non sous la menace d'une arme ou d'une bombe, mais par un système de cryptage inviolable qui, s'il était mis sur le marché, pulvériserait tout le renseignement américain ! Prise dans un tourbillon de secrets et de faux-semblants, Susan se bat pour sortir l'agence de ce piège. Trahie de tous côtés, il ne s'agit bientôt plus seulement pour elle, de défendre son pays mais de sauver sa propre vie, ainsi que celle de l'homme qu'elle aime.


Mes Impressions sur la voyage : 


Dan Brown, que de bons souvenirs avec vous.
Je vous ai connu avec votre chef d'oeuvre, Le Da Vinci Code. Qu'aviez vous fais là : un livre capable de me tenir en éveille trois nuits entières, à peine avais-je finis mon film que chaque soir je me ruais sur votre livre et je le reposais à contre coeur sur ma table de chevet. Il occupait mon esprit autant la nuit que le jour, il était dans toutes mes discussions (nous en tinrent une forte agitée mon cousin, mon grand-père, ma tante et moi). Votre roman, lu non pas dans mon lit mais dans une chambre angoissante chez mes grands-parents, est sur le podium de mes meilleurs souvenirs livresques.

Depuis ce jour, la plus part de vos romans, se trouvent dans ma wish-list. C'est donc tout naturellement que j'ai répondu avec enthousiaste à la proposition de Lecture Commune de  
LaMiss et Zazou portant sur Forteresse Digitale ( qu'on aurait du nommé Forteresse Numérique en français vu le titre original : Digital Forteress).

Autant vous le dire tout de suite, j'attendais Mr Brown au tournent car après avoir dévoré son best-seller, je ne voulais pas être déçue. 
Et ça n'a pas été du tout le cas...
Malgré mon avis relativement positif sur cet ouvrage, je tiens à vous indiquer quelques détails qui ont légèrement freiné mon élans livresque :
  • Dès le début de l'histoire, mon imagination a été quelque peu stoppée par les nombreuses phrases "d'anticipation" glissées toutes les fins de chapitre par Brown : "Elle ne croyait pas si bien dire" ou encore "Il ne pouvait savoir ce qui l'attendait". Une, deux, trois, ça va mais au delà il faut savoir s'arrêter. J'ai finis par ne plus y songer en me disant que pour son premier roman, Dan Brown, avait bien le droit à quelques petites maladresse.
  • Seconde et dernière petite contrariété : la répétition de l'adjectif  "sardonique". Je dois avouer que ce mot m'a marqué car je n'en connaissais pas le sens et après l'avoir lu lus quatre fois en l'espace de 50 pages, je suis aller ouvrir mon dictionnaire pour vérifier la définition de ce mot qui s'était au fil des pages, dessinée dans mon esprit. En y repensant, cela m'a plus amusé qu'autre chose.
Hormis ces deux petits détails, cette lecture fut une belle découverte. Une sujet original et bien exploité grâce à une intrigue bien ficelée qui nous emporte dans un univers secret pour le commun des mortels et nous fait découvrir les arcades du monde numérique.

Un bon moment de lecture qui me pousse à continuer l'aventure Dan Brown...


Juste pour mes compagnons de voyages et ceux qui ont déjà lu ce roman (contient des éléments révélateurs) :


Après l'épilogue, le roman se clôt par une suite de chiffres qui m'a particulièrement intriguée. J'ai essayé d'en comprendre le sens mais impossible de le décoder, donc j'ai cherché sur internet. Et là, je dis chapeau monsieur Brown, vous nous avez gâtés, et franchement je m'incline devant ceux qui ont déchiffré seul ce code.
Pour la méthode, je vous indique ce site et vous laisse découvrir le résultat (indice tout est dans les chapitres).

Extraits du voyage : 


"Rien n'est impossible. Tout est une question de temps"
"Un Camelot high-tech."
"Son rêve avait les ailes brisées."

L'auteur :


Dan Brown est un romancier américain de romans policiers et ésotériques né le 22 juin 1964 à Exeter dans le New Hampshire qui a vendu près de deux cents millions d'exemplaires. Il a suscité une grande polémique avec la publication de sa trilogie Robert Langdon : Anges et Démons, le Da Vinci Code et Le Symbole perdu.

Merci à Zazou et à LaMiss d'avoir ouvert ce topic "LC"



Mes compagnons de voyages pour cette lecture commune :
Lamiss, Zazou, Luthien (en vo), Karoui et Didikari

vendredi 29 juin 2012

La ligne 12, Raymond Jean


Petits détails : 


Vol  n° 154p
Destination : Paris
Descriptif : Quelques " moments " de la vie d'un travailleur immigré. Medhi rentre chez lui après une journée de travail sur un chantier. Dans l'autobus qui le ramène, un incident survient, dont il est, scandaleusement, la victime. On le revoit ensuite dans le cadre lamentable de la " cité de transit " où il réside en compagnie d'autres manoeuvres nord-africains. On le retrouve enfin dans un prétoire où il est étrangement " jugé " par de curieux personnages.


Mes Impressions sur le voyage : 


C'est la couverture de ce livre qui m'a d'abord attirée, j'ai trouvé le dessin remarquable, notamment le regard profond de son personnage. Voilà comment cette courte histoire s'est retrouvé sur ma table de chevet. 

J'ai lu ce livre pendant un baby sitting, occasion idéal pour de grandes soirées lecture.
Je suis tout de suite rentrée dans le récit, le bus, la crasse, la foule, la fatigue de Medhi, je ressentais tout comme si j'y étais. 
Medhi, ce travailleur au teint basané, à la peau rêche, aux vêtements poussiéreux, que chacun regarde du coin de l'oeil. Il y le cadre supérieur qui lit son journal et sent l'odeur épicé de l'eau de cologne de Mehdi derrière lui, la mère au foyer qui tient fermentent son petit garçon par la main et l'empêche d'approcher cet homme "louche", la jeune lycéenne qui elle observe en silence mais dont le regard semble en dire long sur le ridicule de cette situation et puis le militaire à la retraite qui lui voudrait bien adressé la parole à ce "jeune" dont il reconnaît la valeur. Et quand finalement quelqu'un se décide à parler à Medhi, c'est le chauffeur, et c'est pour l'insulter... 
Des insultes qui nous emportent loin du bus, dans la cité qui sert de refuge à tous ces travailleurs immigrés qui sont des nôtres mais qu'on semble ignorer.
Et pour achever ce récit, on quitte ces quartiers insalubres pour le tribunal. Là on regarde, on parle, on écoute même Medhi mais c'est pour le juger...

Une histoire intéressante et bel est bien actuelle.

Extraits du voyage : 


"Eux qui venaient du soleil, ils pourrissent dans le froid, dans l'eau, dans la terre et dans le ciment."
"La violence d'un parfum dans la tiédeur d'une intimité." 

L'auteur :


Raymond Jean est un écrivain et essayiste français. Il fut longtemps professeur à l'université d'Aix-en-Provence et fut collaborateur du Monde, de la Quinzaine littéraire et d'Europe. Il est l'auteur de près de quarante livres, romans, essais, nouvelles.


Lecture prise en compte pour le challenge A vos nombres.


mercredi 20 juin 2012

La rêveuse d'Ostende, Eric-Emmanuel Schmitt

Petits détails : 


Vol  n° 310p
Destination : Ostende, les Alpes, l'hôpital de la Salpêtrière, l'Ardèche et la gare de Zurich
Descriptif Pour guérir d'une rupture sentimentale, un homme se réfugie à Ostende, ville endormie face à la mer du Nord. Sa logeuse, la solitaire Anna Van A., va le surprendre en lui racontant l'étrange histoire de sa vie, où se conjuguent l'amour le plus passionné et un érotisme baroque. Superbe mystificatrice ou femme unique ?
Cinq histoires où Eric-Emmanuel Schmitt montre le pouvoir de l'imagination dans nos existences. Cinq histoires - La rêveuse d'Ostende, Crime parfait, La guérison, Les mauvaises lectures, La femme au bouquet - suggérant que le rêve est la véritable trame qui constitue l'étoffe de nos jours.



Mes impressions sur le voyage : 


J'essaie de combler mon retard de chroniqueuse livresque en profitant des vacances ( 6 chroniques en attentes... ).
Donc c'est parti pour une courte, mais je l'espère agréable, chronique de La rêveuse d'Ostende du sympathique Eric-Emmanuel Schmitt. 

Bon je vais être franche : c'est loin d'être un coup de coeur. 
Ce recueil de nouvelles porte bien la patte de Schmitt mais il manque ce petit truc qui "fait du bien" si chouette dans tous les écrits de l'écrivain. 
Sur les cinq histoires, celle qui m'a le plus déçue, est pourtant celle dont le titre m'avait le plus intriguée, Les Mauvaises Lectures, un synopsis prometteur mais mal exploité, dommage... 
Au contraire, j'ai particulièrement apprécié, Crime parfait et La femme au bouquet. Deux récits paradoxalement opposés, une histoire de meurtre donc et une histoire d'amour, qui hissent ce recueil vers le haut en révélant la véritable plume de Schmitt. Elles éveillent notre curiosité et nous poussent aux portes des rêves en développant notre plus ingénieuse, féerique et tordue imagination. C'est bien l'imagination le véritable sujets de ces cinq nouvelles et à travers elles, Eric-Emmanuel Schmitt nous pose cette question : Vivons nous ou imaginons nous notre vie ?

Bref, des récits sans grand intérêt, à lire dans les transports en commun ou sur la plage pour passer le temps !

Extraits du voyage : 


Un livre, c'était un objet sacré, précieux, dont on découvrait d'abord l'existence au sein d'une liste bibliographique, sur lequel on se renseignait, puis, le cas échéant, qu'on convoitait...En aucun cas, un livre ne se cueillait au milieu des saucisses, des légumes et 
des lessives. "


L'auteur : 

 

Réputé pour être l'un des auteurs français les plus lus dans le monde, Eric-Emmanuel Schmitt est diplômé de l'Ecole normale supérieure de la rue d'Ulm et agrégé de philosophie. Tout bascule après l'expérience d'un voyage dans le désert du Hoggar où il rencontre la foi. Point de départ de sa carrière d'écrivain, il publie en 1991 sa première pièce, 'La Nuit de Valognes' et rencontre un succès immédiat. Le jeune dramaturge s'impose véritablement en 1993 avec 'Le Visiteur'. Cette rencontre improbable entre Freud et Dieu lui permet de remporter trois Molières en 1994. Certaines de ses œuvres sont adaptées à l'étranger et transposées au cinéma, avec Jean-Paul Belmondo, Alain Delon ou encore Omar Sharif dans les rôles titres. Parallèlement, depuis 1997, Schmitt écrit des romans comme 'La Secte des égoïstes', 'L' Evangile selon Pilate' ou son 'Cycle de l'invisible', avec tout autant de réussite. 


Les avis des autres voyageurs sont ici.

dimanche 17 juin 2012

Billet spécial Fête des Pères

Après la fête des mères v'là la fête des pères.
Bonne fête à tous les papas et plus particulièrement au mien !

Petit inventaire de nos spécimens de pères : 


Connaissez-vous ces lectures ?
Et vous, quels sont vos ouvrages"Fête des pères"

samedi 16 juin 2012

Nouveau RDV : Rien que pour la couverture !

Aujourd'hui je suis tombée au fil des blogs sur le rendrez-vous 
"Rien que pour la couverture" initié par Akasha sur son blog 



L'idée la voici : 


Présenter les livres qui vous font envie rien que pour leurs couvertures ! 
Le RDV  a lieu tout les mercredi, pour ma part j'essaierai de poster un article tous les 15 jours au moins ...

A mercredi alors ! 

mardi 12 juin 2012

La couleur des sentiments, Kathryn Stockett

Petits détails : 


Vol  n° 526p
Destination : Jackson, Mississippi
Descriptif Chez les Blancs de Jackson, Mississippi, ce sont les Noires qui font le ménage, la cuisine, et qui s'occupent des enfants. On est en 1962, les lois raciales font autorité. En quarante ans de service, Aibileen a appris à tenir sa langue. L'insolente Minny, sa meilleure amie, vient tout juste de se faire renvoyer. Si les choses s'enveniment, elle devra chercher du travail dans une autre ville. Peut-être même s'exiler dans un autre Etat, comme Constantine, qu'on n'a plus revue ici depuis que, pour des raisons inavouables, les Phelan l'ont congédiée.
Mais Skeeter, la fille des Phelan, n'est pas comme les autres. De retour à Jackson au terme de ses études, elle s'acharne à découvrir pourquoi Constantine, qui l'a élevée avec amour pendant vingt-deux ans, est partie sans même laisser un mot.
Une jeune bourgeoise blanche et deux bonnes noires. Personne ne croirait à leur amitié; moins encore la toléreraient. Pourtant, poussées par une sourde envie de changer les choses, malgré la peur, elles vont unir leurs destins, et en grand secret écrire une histoire bouleversante.


Mes impressions sur le voyage : 


La couleur des sentiments un livre ? Non... j'ignorais que le fabuleux film qui nous valu à ma maman et à moi même une belle soirée et de nombreux souvenirs était adapté d'un best-seller.
 Pour moi c'était avant tout ça :


Vous pouvez donc imaginer, le frénésie qui me submergea quand je découvris cette sublime nouvelle ! Frénésie qui diminua quelque peu quand je sus qu'une sorti en poche n'arriverait pas de si tôt, petit budget oblige : les grands formats me sont interdits. Je finis pas me rendre à l'évidence et pris on mal en patience. Six mois plus tard, alors que je réservais quelques futures lectures sur le site de ma bibliothèque, je constatai que le fameux roman était enfin libre, ni une ni deux : je m'empressai de le mettre dans mon panier !  

Après l'avoir récupéré et avoir été quelque peu surprise par la taille du pavé qui allait rejoindre ma table de nuit, j'ouvris La couleur des sentiments pour ne le refermer que très tard dans la nuit.
Vous me direz que j'avais déjà une vague idée de ce que j'allais découvrir au fil des pages, ayant été "corrompue", comme dirait mon cousin, par le film et bien je vous réponderai non ! C'est une toute autre histoire qui défila sous mes yeux, peuplée de personnages plus magistraux, de paysages plus grandioses, de dialogues plus piquants et de couleurs plus chatoyantes que dans le long métrage.

J'ai été emporté un demi siècle en arrière en l'espace de quelques lignes, à une époque où la guerre froide  est à son apogée, où Kennedy vient d'être assassiné laissant son pays en proie au doute et à la violence. 
Les années 60', les blancs et les noirs, n'en gardent par le même souvenir. Côté pile :  les tenues glamour, les volutes de tabac, la timide émancipation des femmes, l'enrichissement personnel, les voyages mais aussi les rumeurs destructrices... Et côté face : la ségrégation, le Ku Klux Klan, la vie de misère, la peur constante, le travail pour ou chez les blancs mais aussi Martin Luther King.
Ce sont ces deux faces qui rythment le roman, au son des trois voix féminines, celle d'Aibileen, Minny et Skeeter, qui tour à tour vont raconter leurs vies, celles de leurs patronnes, de leurs proches, celle d'un monde inégal.
Elles nous ouvrent les portes de Jackson, ville prospère pour les blancs, enfer pour les noirs, symbole d'un Mississippi où chacun semble jouer un rôle.
Il y a "Skeeter" jeune diplômée, qui rentre chez elle, des idées d’émancipation pleins la tête et une carrière d'écrivain en vue, au grand dam de sa mère, qui désespère de marier une fille qu'elle juge trop grande, trop intelligente, trop bavarde pour Jackson.
Aibileen et ses "17 enfants", ceux des blanches chez qui elle a travaillé, qui tente d'oublier la mort de son fils unique. Consacrant ses journées à Baby girl, petite blonde délaissée par sa mère Elizabeth, entièrement dévouée à son amie d'enfance : Hilly.
Hilly Holbrock, celle qui vient pour voir et pour être vue, celle qui fait et défait les réputations. La présidente de La Ligue, qu'il vaut mieux avoir dans ses amies que dans ses ennemies.
Celia Foote, en sait quelque chose, tout droit débarquée de sa campagne natale, d'où elle est devenue la femme de l'ex-fiancé d'Hilly. La blonde délurée, en mal d'enfant, aura heureusement l'amour intarissable de son mari  et le soutient de sa bonne pour échapper aux tractations de la rousse.
La bonne justement, c'est Minny, la grande gueule du quartier noir de Jackson, qui va trouvé en Celia la seule blanche qui acceptera et même mieux qui la suppliera de travailler pour elle. Minny, la cuisinière hors pair, la mère de famille nombreuse que seul les nouvelles naissances peuvent écarter des coups de son ivrogne de mari.

Ce sont tous ces personnages hauts en couleurs qui remplissent, subissent, outrepassent leurs rôles et font de ce roman, une véritable histoire de sentiments. Une histoire de femmes qui vont découvrir l'amour, la haine et surtout l'amitié qui peut naître n'importe où qui peut soulever les montagnes et changer les esprits. 
L'amitié interdite entre une blanche et deux noirs qui lieront à jamais leurs destins à l’histoire bouleversante qu'elles vont écrire... 

Un véritable coup de coeur pour ce phénomène culturel.

Extraits du voyage :


"Je savais déjà tout cela, mais l'entendre de la bouche de ces Noires est comme l'entendre pour la première fois."
"Dire merci quand on le pense pour de bon, quand on se rappelle que quelqu'un a vraiment fait quelque chose pour vous, ça fait tellement de bien."
"On dit que c'est comme le véritable amour. Une bonne comme elle, on n'y a droit qu'une fois !"


L'auteur : 


Kathryn Stockett a grandi à Jackson. Elle vit actuellement à Atlanta avec son mari et leur fille, et travaille à l'écriture de son deuxième roman.

Les avis des autres voyageurs sont ici
Lecture prise en compte pour le challenge :


Le mardi sur son 31


Rendez vous initié par Sophie 



Connaissez vous cette lecture ?

dimanche 3 juin 2012

Billet spécial Fête des Mères...

Aujourd'hui c'est le jour de ma petite maman que j'embrasse très fort en cette occasion.
J'en profite également pour souhaiter une bonne fête des mères aux mamans lectrices !
Et je leur dédicace ce billet spécial...


On a tous connus des romans où la figure maternelle est omniprésente, voici ma sélection :





Connaissez-vous ces lectures ?
Et vous quels sont vos ouvrages "Fête des Mères" ?

samedi 2 juin 2012

Qu'est-ce qu'on lit par ici...

Seconde chronique pour mon rendez vous "Q'est-ce qu'on lit par ici..."





Pour commencer "Qu'est-ce qu'on lit chez les amis ..." :







Et maintenant "Qu'est-ce qu'on lit dans la famille ..." :





Connaissez-vous ces lectures ?
En espérant que cela vous donne des idées de lectures.
Et chez vous Qu'est ce qu'on lit ?

vendredi 1 juin 2012

Les Enfants du Siècle, François Olivier Rousseau

Petits détails : 


Vol  n° 240p
Destination : Paris, Venise et Nohant
Descriptif : La femme de lettres en quête de gloire et de liberté a immédiatement reconnu le génie du jeune poète dont les insolences, les débauches, le cynisme effraient ses proches. L'estime et la tendresse ont toujours accompagné leur passion. Et quand vient le temps des orages, ils ne les oublieront pas, malgré les déchirements. Ces deux êtres exceptionnels sont, chacun à leur façon, des généreux, même si George Sand sait mieux que Musset dominer ses démons. 
Sand et Musset, enfants terribles de leur siècle, ont ouvert la voie au nôtre. Ils font rêver et sont aussi, étrangement, tout proches de nous.



Mes Impressions sur le voyage : 


C'est aux stocks trop chargés de ma bibliothèque que je dois la découverte de cette histoire. En effet quand vient les beaux jours, elle organise des ventes  de livres pour désengorger les étagères et pouvoir acheter des nouveautés. Généralement j'y vais à chaque fois et le rendez vous de mai n'a pas dérogé à la règle. Je suis rentrée chez moi avec de nouveaux trésors (mes acquisitions).

Je connaissais et admirais déjà la splendide George Sand et le talentueux Alfred de Musset, ainsi que leur tourmentée histoire d'amour digne des héros romantiques qu'ils incarnent. Mais j'avoue que jamais je n'aurais pu imaginé la véritable nature de cette passion, ni même un soupçon des épreuves qu'ils ont traversées pour s'aimer et finalement se déchirer.

Les Enfants du Siècle est d'abord un film et le livre que j'ai lu est donc tiré de ce long-métrage qui nous donne la version romanesque de l'histoire d'amour de Sand et Musset (Juliette Binoche et Benoît Magimel <3 dans le film). C'est pour cette raison que je ne vais pas faire une véritable chronique sur l'ouvrage. A la place, j'ai décidé de vous offrir une petite compilation des plus belles phrases, et elles sont nombreuses, du roman.


Extraits du voyage : 


"Il faut croire que la détestation, tout comme l'amour, fixe un visage dans la mémoire."

"Vous n'êtes pas fait pour le succès, vous êtes fait pour la gloire !"

"A quoi sert le talent si ce n'est à créer la douceur qui manque au monde ?"

"Ce n'est pas un couple, c'est un contraste, un clair-obscur..."

"Tu ne mérite pas ton génie..."

"La fuir pour aller rêver d'elle hors de sa présence."

"Moi, c'est dans l'harmonie d'une page que je trouve ma religion, dans le balancement d'une phrase, dans un mot."

"J'ai besoin de vivre mal pour écrire bien !"

"Je ne veux pas oublier, je ne veux pas guérir de toi..."

"Maintenant ils savent ce qu'aimer veut dire. Maintenant ils vont vraiment souffrir."

"Pourquoi écrit-on sur ceux qu'on  à aimés ? Pour les immortaliser ou pour finir de les tuer dans son coeur ?"

"Le coeur ! Je croyais qu'il n'avait plus qu'un encrier à la place ?"

"J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelques fois, mais j'ai aimé."
Alfred de Musset


L'auteur : 


François-Olivier Rousseau a écrit le scénario du film Le Enfants du Siècle avec Murray Head et Diane Kurys.




George Sand est .